Les sacs, de toutes sortes, sont d’une utilité incontestable. Cependant, ils sont souvent associés à des problèmes de pollution. Existe-t-il des solutions permettant d’en faire un usage écologique?
Ils font partie de notre quotidien en raison de leurs usages les plus variés: les sacs. On les utilise pour transporter la nourriture, les emplettes, les chaussures, etc. Il est difficile d’imaginer comment on pourrait s’en passer. Si cela paraît impossible, il faut peut-être plutôt se demander s’il est envisageable d’utiliser des sacs susceptibles de produire moins d’impacts négatifs sur l’environnement.
LES CHOIX POSSIBLES ET LEURS IMPACTS
Le sac de plastique
De loin le plus présent. C’est le moins polluant à produire mais il devient par contre très polluant en fin de vie (laquelle s’avère très souvent de courte durée, surtout s’il n’est pas réutilisé). À peine 10 % sont recyclés. On lui offre parfois une seconde vie à titre de sac à déchets, après quoi il sera probablement enfoui, prenant ainsi 400 à 500 ans pour se décomposer.
Quelques variantes existent:
Le sac de papier
Le problème bascule ici vers ses conditions de production. On procède souvent à la déforestation pour obtenir la matière première. De plus, il requiert de l’énergie fossile pour sa fabrication et beaucoup d’eau, laquelle sera très polluée à la suite des opérations. Enfin, il génère des particules fines. Toutefois, il est moins dommageable que le sac de plastique lorsqu’abandonné dans l’environnement (se dégrade en une centaine de jours environ). On peut considérer qu’il faut le réutiliser près d’une trentaine de fois pour que son empreinte soit équivalente à celle du sac de plastique.
Le sac réutilisable en polypropylène (tissé ou non)
Il est composé de plastique tissé en lanières ou de granules de polypropylène en fibres (non tissé). C’est le sac réutilisable vendu dans les commerces pour l’épicerie ou les emplettes. De grandes quantités de gaz à effet de serre (GES) sont générées lors de sa fabrication. Ainsi, il peut devoir être réutilisé une centaine de fois pour rendre son usage acceptable. Enfin, il est rarement recyclé et trop souvent enfoui en fin de vie.
Le sac de coton
Étonnamment, c’est un des plus polluants! Ici encore, le problème réside dans sa production. En effet, la culture du coton requiert beaucoup d’eau, d’engrais et de pesticides. De plus, beaucoup de GES sont produits. Cependant, si le coton est certifié « biologique », la problématique des pesticides est atténuée.
Selon le type de sac, il faudrait parfois le réutiliser entre 100 et quelques milliers de fois pour équivaloir à l’usage d’un sac de plastique. C’est beaucoup, mais pas nécessairement impossible dans le cas d’un sac de qualité. Cependant, on peut espérer le voir se décomposer en une centaine de jours.
Le sac de chanvre ou le sac de lin
Bien que peu répandus, ces deux types de sacs s’avèrent intéressants pour certains usages puisqu’ils exigent peu de ressources pour leur fabrication.
QUELLE EST LA MEILLEURE SOLUTION ALORS ?
Pour s’y retrouver, considérons d’abord la base de toute consommation responsable:
DES IDÉES …
Le sac de tissu PUL
Ayant gagné en popularité depuis quelques années, notamment avec les couches lavables, le tissu PUL (polyuréthane laminé) s’avère intéressant pour fabriquer des sacs imperméables, en remplacement du plastique. Lavable et réutilisable, c’est un matériau qui a sa place dans le monde des sacs. Sachez que pour des sacs utilisés pour les aliments, il existe un PUL de qualité alimentaire.
Le sac cadeau
Fait de tissu, il peut être lavé et réutilisé pour faire plaisir de nombreuses fois!
Le sac à fruits et légumes
Pour mieux les connaître, lire l’article Les sacs réutilisables pour aliments .
Avec autant de solutions proposées, l’affaire est dans le sac!
Références
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