Suivez pas à pas le cheminement de cette famille fictive vers un mode de vie plus écoresponsable, avec des enjeux bien réels.
Déjà la fin des vacances! Néanmoins, la petite famille gardera de beaux souvenirs des escapades en forêt, des randonnées à vélo et de la cueillette de beaux fruits et légumes frais. À ce sujet, j’ai passé les derniers jours à procéder à la congélation de plusieurs d’entre eux. C’est un bon moyen de prolonger le bonheur de consommer des produits biologiques et locaux, tout au long de l’année.
Je parle de beaux souvenirs, mis à part peut-être le fait d’avoir constaté la présence de trop nombreux déchets dans les milieux naturels visités. On parle beaucoup de zéro déchet à la maison mais on devrait tout autant appliquer ce principe en pleine nature. Sachant que la majorité des détritus prendront des années à se décomposer ou iront dramatiquement polluer les cours d’eau, il est urgent d’agir. Bien sûr, les parcs mettent généralement des bacs à notre disposition, pour les déchets. Cependant, rapporter ces derniers avec soi est aussi simple et efficace, au même titre que les plats et sacs lavables que j’ai utilisés tout l’été pour nos sorties en famille. En fait, au terme d’une visite dans un milieu naturel, notre passage ne devrait pas perturber quoi que ce soit. Il en va de même des résidences de villégiature où l’on doit veiller à préserver les bandes riveraines, par exemple. Plusieurs lacs au Québec sont en piteux état. Ils représentent pourtant une richesse inestimable.
Au terme de ces vacances, il est temps de penser à la rentrée: à l’école pour Nathan et Laurie; au travail pour Marc-André et moi. Pour une rentrée écolo, il suffit avant tout de privilégier la simplicité.
Tout d’abord, pour les enfants, j’ai récupéré tout le matériel scolaire possible de l’an passé: cartables, cahiers non utilisés entièrement, gommes à effacer, etc. Il est toujours plus écologique de récupérer ce que l’on a déjà plutôt que de se procurer de nouveaux articles. À ce sujet, petite confidence: je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais je possède encore l’ensemble de géométrie que j’utilisais lors de mon cours secondaire (vous savez, le compas, le rapporteur d’angles…?). À cette époque (il y a déjà 20 ans!), il me semble qu’une gomme à effacer pouvait durer 3, 4, voire même 5 ans! Et que dire des règles à mesurer? L’an dernier, Nathan avait « perdu » près de la moitié de ses crayons au bout de 4 mois. Un travail d’éducation est à faire en ce sens auprès des enfants.
Laurie, qui entre en première année, a toutefois pu bénéficier de quelques articles neufs. Je lui ai par exemple cousu un étui à crayons à partir de tissu de polyuréthane laminé. J’ai découvert ce tissu très polyvalent après avoir constaté le nombre d’articles qui en sont constitués dans les boutiques zéro déchet.
Chez le fournisseur d’articles scolaires, j’ai demandé que l’on m’indique les articles qui se veulent plus écologiques (stylos rechargeables, articles de plastique recyclé, cahiers faits de fibres recyclées, etc.) pour compléter mes achats.
Pour ce qui est des lunches pour l’école et le travail, les plats, les bouteilles, les contenants en inox et les sacs, tous lavables et réutilisables, nous rendront service tout au long de l’année et ce, à moindre coût. Ainsi, au boulot, lorsque je termine mon repas, tout est ramassé, sans même que j’aie à utiliser les poubelles. Ça, c’est du zéro déchet!
Bonne rentrée!
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