Suivez pas à pas le cheminement de cette famille fictive vers un mode de vie plus écoresponsable, avec des enjeux bien réels.
Dans les premiers jours qui ont suivi ma rencontre inspirante avec Annie et ses principes écologiques, je me suis retrouvée, quelque peu dépourvue, devant une montagne de questions. Honnêtement, je me sentais un peu perdue et surtout, je ne savais pas par où commencer pour entreprendre mon nouveau mode de vie plus écoresponsable.
Me procurer des brosses à dents compostables? N’utiliser que des linges lavables? Remplacer tous mes produits nettoyants par des produits écologiques? Faire du covoiturage? Acheter des noix vendues en vrac uniquement? Faire du vermicompostage? Changer tous mes vêtements pour des confections faites de tissus biologiques?
Je vous épargne le reste de la liste; c’est étourdissant. Je voulais soudainement tout simplifier et désencombrer mon espace pour n’y retrouver que des produits sains et vraiment nécessaires. Il me semble que j’étais loin de l’attitude décontractée d’Annie. Heureusement, Marc-André, toujours aussi logique, m’a sortie de mon désarroi par une simple question :
– Penses-tu que c’est écologique de jeter et débarrasser d’un seul coup toute la maison de tout ce qui n’est pas écologique?
Malaise. Moment de réflexion. Sourire.
Il avait raison. Avant toute chose, il est primordial de réduire les quantités de déchets. C’était donc un non-sens de jeter, par exemple, les brosses à dents de plastique encore utilisables de toute la maisonnée pour les remplacer par des brosses à dents compostables. Nous utiliserons donc d’abord ce que l’on a déjà, sans gaspiller. Dans le cas des brosses à dents, nous les changerons pour des brosses compostables ou à manches permanents (on ne change alors que la petite brosse), seulement lorsqu’elles ne seront plus utilisables.
Premier constat : les changements s’opéreront petit à petit, au fur et à mesure. En ce qui concerne le désencombrement, là encore, nous procéderons par étapes. Lors d’un samedi pluvieux (qui ne se fait jamais trop attendre généralement), nous identifierons ce dont on ne se sert plus (vêtements, vaisselle, livres, outils…) et nous en ferons don à des organismes de récupération. Les tissus des vêtements de coton, par exemple, pourront également être découpés en linges de différents formats pour le nettoyage des surfaces.
Deuxième constat : Le désencombrement apporte beaucoup de satisfaction et est très libérateur. La satisfaction est d’autant plus grande lorsqu’on se rend compte que nos objets, transformés ou non, seront encore utiles et n’iront pas gonfler les décharges municipales.
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